Lors d’un parcours de longue distance au sein de l’Usine de plantes, ma fatigue a atteint ses limites.

Bonjour à tous! Je m’appelle Shohei.
Cette chronique raconte ce que j’ai ressenti et vécu sur le site de l’Usine de plantes au Japon.

Quand on est dans le domaine depuis plus de 10 ans, il se passe beaucoup de choses. J’écris librement sur ce dont je me souviens.

N’hésitez pas à le lire en pensant : « Hmm, c’est comme ça que fonctionne l’Usine de Plantes du Japon ».

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Lors d’un parcours de longue distance au sein de l’Usine de plantes, ma fatigue a atteint ses limites.

Tous, vous avez un frisson à l’évocation du mot »course navette » ?

Cette course infernale d’endurance, où l’on parcourt en aller-retour un espace délimité par deux lignes parallèles distantes de 20 m, au rythme d’un signal sonore. Étudiant, j’étais au club de basket et les séances de course navette quotidiennes restent pour moi un sinistre souvenir.

Il s’avère que dans une certaine usine de plantes, une activité rappelait étrangement cette épreuve.

Entre le poste de récolte et celui d’élagage, la distance était un peu plus longue qu’une course navette, environ 30 m, mais l’installation d’un convoyeur étant trop complexe, il fallait transporter manuellement les récoltes.

On empilait les laitues récoltées dans des caisses, on les chargeait sur un chariot et on les poussait manuellement. Le problème, c’était le nombre important de trajets.

À chaque aller-retour, on ne pouvait transporter que 50 à 60 plants.

Cependant, la dizaine de personnes en charge de l’élagage traitaient cette quantité en environ 40 secondes. Il fallait donc leur fournir les récoltes suivantes dans cet intervalle, sans quoi l’élagage devait s’arrêter.

Dans ce cas, le rôle du transporteur consistait à parcourir à répétition la distance de 30 m en moins de 40 secondes.

Comme il fallait également empiler les caisses pendant les 40 secondes, le temps de déplacement effectif était en réalité de 20 à 30 secondes. Le transport devait donc se faire au petit trot pour être réalisé à temps.

Bien que le rythme fût moins soutenu qu’en course navette, le maintien de l’effort sur une longue durée était physiquement très exigeant.

Et cela durait environ 3 heures, vous imaginez le calvaire.

Plusieurs personnes se relayaient pour effectuer cette tâche, et moi-même, qui à l’époque pensais avoir une meilleure endurance que la moyenne des employés, j’étais épuisé au point de m’écrouler après une seule session.

Finalement, ce travail harassant a été amélioré par la suite.

L’installation d’un convoyeur restait impossible, mais au moins, on a pu dégager suffisamment de temps pour que le transport puisse être effectué à pied.

Cette expérience a ravivé en moi le cauchemar des cours de sport, mais m’a aussi fait prendre conscience de l’importance d’améliorer les conditions de travail.

Cette chronique a été publiée dans un recueil de savoir-faire pour améliorer les compétences sur site.

Cette chronique est tirée du recueil de savoir-faire Usine de plantes.

Des dizaines de savoir-faire pour augmenter vos marges, quels que soient votre cahier des charges terrain ou vos équipements.

À lire absolument si vous êtes en Usine de plantes ou en maraîchage couvert. En appliquant les savoir-faire, vous augmenterez votre rentabilité.

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